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BAT PARIS
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14 avril 2014

BAT, c’est la vie !

Un week end fort en évènements, entre un beau rassemblement brochettes / mojitos / drapeaux rouges samedi après-midi, une journée de mixte au Thillay (si je connaissais les scores, ça se saurait), l’épuisement des stocks de beurre et de pruneaux du Monoprix , et bien entendu, la 3ème journée du championnat féminin (du monde d’île de France) en province.

Bien que passionnants et à n’en pas douter polémiques, faute de budget (les temps sont durs pour tout le monde), le choix de la rédaction s’est porté sur le dernier fait marquant

D’une ponctualité sans commune mesure (malgré un potentiel coureur du marathon de la semaine dernière a priori égaré quelque part sur la ligne 8 interrompant la liaison charenton - république), c’est à 12h tout pile (malheureusement pour nos estomacs) que le fringuant BAT posait ses pompoms sur le formidable terrain d’Ermont.

Ermont, petite bourgade prospère du 65, à n’en pas douter classée ville fleurie et centre de formation réputé d’urbanistes, a su tirer parti de son environnement pour faire de ses infrastructures sportives un point de repère précieux pour les autres municipalités : utilisation des tuyaux de drainage pour embellir les terrains, sécurité optimale et accessibilité maximale (jamais l’autoroute n’a été si près… sûrement pour minimiser les temps de trajet des pompiers).

Bien installés dans les dug outs sur le bord du terrain, en hyper hydratation sous les conseils de Davina (qui attend encore des réponses sur le doodle, merci pour elle), c’est une bien belle équipe qui se prépare à l’affrontement de nos adversaires qui ont pas l’air de s’être levées pour compter les paquerettes (et pourtant, y’aurait de quoi faire).

Première rencontre qui, après une belle 1ère manche de résistance, prend un tour pas joli joli, malgré un banc, dug out, les encouragements des remplaçants, blessés et scooteuse officielle (pas la peine de négocier, tu fais ça trop bien pour qu’on te laisse partir). Alors que nos adversaires prennent doucement le timing de notre canadienne préférée, on a la vague impression d’avoir oublié le bâton et la lucidité à Mortemart la semaine dernière. On notera tout de même une belle défense de bunt d’une petite dame qui a pas du jouer souvent en 2ème base en féminin (bravo m’dame), de jolies frappes des Marines et de Mariam (le « M », grand gagnant de la journée), un peu de frustration pour les Charlotte (d’où un entre-deux au bâton pour les Marie-Charlottes). On notera également une très belle réaction en fin de match, un nouvel élan et une belle dynamique des white and gold qui relèvent la tête et limitent, mais pas assez, l’écart de points. Défaite 14-4, on se contentera d’un « humpff » en conclusion

Une petite pause riz blanc sans rien / pates au gruyère / excellente tarte au thon à la provençale sous le réputé soleil ermontois (il semblerait qu’on ne puisse pas l’avoir plus de 2 fois par an et comme on l’a déjà eu au tournoi…) et c’est reparti : on n’est pas non plus là pour trier les pissenlits.

Capitalisant sur une belle dynamique de fin de premier match, le BAT agresse tout de suite et attaque fort. Alors que la batterie contient admirablement bien les frappes adverses, le BAT renoue enfin avec ses bonnes habitudes et prend une chouette avance (dont on taira le compte exact pour ne pas relancer de débats avec les scores officiels ;)). Et c’est là que… et c’est là que notre supportrice hollandaise (qu’on attend vite sur un terrain d’ailleurs !) s’en va, emportant avec elle la puissance au bâton, nous ne voyons pas d’autre explication (même si le changement de lanceuse n’a sûrement pas du aider). Bref, tout ça pour dire que malgré tout le courage de notre batterie, les hits changent de camp et que c’est le moment pour le BAT d’aller cueillir les marguerites… un beau bouquet en cette fin de 3ème manche interminable, qui permet à Ermont de repasser devant malgré les 7 points d’avance si chèrement acquis. Certes, certes, l’hémorragie est contenue par la suite, certes, certes, il y aura encore quelques belles frappes, mais hier la réussite était carrément du côté des ermontoises, qui clôturent le match sur un triple jeu en barbelé.

C’est un peu déçues que les jolies fleurs quittent le terrain, il n’y a pourtant pas grand-chose à se reprocher contre cette belle équipe d’Ermont que l’on ne connait que trop bien et qui, il faut bien l’avouer, était plus forte aujourd’hui.

C’est enfin l’heure du far breton que certaines préfèrent prendre à emporter, l’heure de la remise du Mimille qui passe de Marine W à Micha (je vous l’avais dit, c’était la journée du « M »), l’heure pour certaines de soigner leur insolation (comment ça y’a pas de soleil à ermont, hein ?)

Et pour finir, c’est aussi l’heure de souhaiter à notre adversaire blessée un bon rétablissement (on a bien fait d’allumer un cierge à Saint Antoine hier), de remercier chaudement toutes celles qui ont drôlement donné de la voix sur les bords du terrain… et de promettre au coach adverse qu’on aura notre revanche !

Allez hop, on reprend son short et ses crampons, il y a tellement de belles choses qui ne demandent qu’à éclore (et un poulet à sauver)!

photo (2)

 

La team Com(pétition)

 

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Commentaires
B
Cher courageux chamallow, <br /> <br /> toute l'équipe de rédaction se joint à moi pour vous présenter ses plus plates excuses pour ces propos hautement diffamatoires et insultants, rédigés, il va de soit, sous le coup du dépit, de la colère, et de bien d'autres sentiments négatifs encore (ne dit-on pas d'ailleurs "une défaite au softball et votre monde s'écroule"?)<br /> <br /> Nous allons de ce pas réciter 10 Notre Père et jeûner 3 heures 38 minutes pour expier nos péchés :)<br /> <br /> Barbara
C
Merci pour les commentaires sur la qualité de la ville et du terrain !<br /> <br /> Apparemment le dépit fait perdre toute raison (et objectivité)...
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